Avant-dernière étape avant la fin de ce petit voyage.
D'abord prendre le téléphérique pour accéder au sommet du Mont Tahtalı (Tahtalı Dağı), un des plus hauts sommets de la partie occidentale des Monts Taurus avec ses 2365 mètres d'altitude : Virée coûteuse, si il en est, et sans vraiment grand intérêt : 33 euros pour un aller-retour classique, jusqu'à 51 euros pour le "sunset ticket" !
Visite ensuite de deux sites antiques, Phaselis et Olympos, entrecoupée d'une délicieuse baignade à Cıralı. Des deux, celui de Phaselis est de loin le plus intéressant, à l'image de son "avenue" sous les pins ou encore son théâtre pourtant mal en point ; l'antique cité, bordée de magnifiques plages (de galets, je vous l'accorde), se trouve à moins de deux kilomètres de la route qui mène d'Antalya à Myra, ce qui attire malheureusement des dizaines de bus par jour !
Pour ce qui est d'Olympos, les touristes y viennent définitivement plus pour la plage que pour les maigres vestiges lyciens qui s'y trouvent !
Le site de Chimera nous transporte, quant à lui, dans un tout autre espace-temps : ce que nous découvrons en effet aujourd'hui, sous la forme de flammèches de méthane éternellement enflammées, accompagne depuis près de trois mille ans la légende de Chimère ! Cette dernière, créature fantastique (dont le corps à moitié lion/à moitié chèvre et à queue de serpent) ravageait la Lycie quand Bellérophon, fils du roi de Corinthe et petit-fils de Sisyphe, reçut l'ordre de la tuer. Il y parvint en chevauchant son fameux cheval ailé, Pégase : la Chimère disparut sous terre mais sa colère ne cessa depuis d'illuminer la nuit lycienne : c'est en tout cas l'interprétation toute personnelle que je me fait de la légende... car on peux aussi raisonnablement penser que c'est plutôt la montagne volcanique qui a donnée corps à cette histoire de Chimère :)