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L'Aqueduc de Valens

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L'Aqueduc de Valens a été construit par les Romains au IVe siècle.

Si il fut terminé en 368, sous le règne de l'empereur romain d'Orient Valens (328-378), c'est certainement sous celui de Constantin ou de son fils Constance II que les travaux ont commencés.

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Avril 2017

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L'aqueduc était l'une des pièces maîtresses du système complexe d'approvisionnement en eau de Constantinople. Il fut en service tout au long de la période byzantine, mais également durant une grande partie de la période ottomane.

L'eau  était apportée grâce à de nombreux ouvrages d'art depuis la forêt de Belgrad (située à une vingtaine de kilomètres plus au nord) jusqu’au grand palais impérial, aux abords de l'Hippodrome.

L'aqueduc, avec sa double rangée d'arches, s'étend à travers la petite vallée située entre deux des sept collines de Constantinople, celles de Fatih et Süleymaniye.

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Malmené par de nombreux tremblements de terre au cours des siècles, l’Aqueduc de Valens a souvent été restauré, que ce soit par l’empereur romain Justinien ou, bien plus tard, par le Sultan Mehmet le Conquérant. L'une des plus importante restauration de l’aqueduc sera réalisée par Sinan, le célèbre architecte de Soliman le Magnifique.

La structure actuelle encore visible a une longueur d'environ 500 mètres de long sur une hauteur de 20 mètres. Elle enjambe aujourd'hui l'une des principales artère de la vieille ville, le boulevard Atatürk, qui relie la Corne d'Or au Port de Yenikapı.

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Avril 2017

Commentaires

  • Bon tout cela est très beau ; attractif ; touristique ; didactique ; pédagogique .. qui ne peut qu'évidemment plaire aux amateurs d'Histoire antique .

    Mais ne serait-il pas temps de dénoncer, d'aborder les vraies questions, essentielles, existentielles : comment peut-on continuer à accepter de vivre en tant qu'étranger - expatrié - dans un pays géré par un dictateur, - immonde comme l'ont toujours été les dictateurs ? Comment peut-on, quand on n'est pas autochtone, en l'occurrence quand on est Français, accréditer, ne fût-ce que par sa seule présence, un régime politique aussi répugnant. N'est-il pas temps de quitter semblable ciel pourri ? N'est-il pas temps de réintégrer des cieux plus libres ?

  • Quelle fougue Richard !
    Ma réponse tient en trois mots : devoir de réserve.
    En cette Égypte que tu aimes tant, j'avais bien dû m'y habituer à l'époque.
    Et cela ne m'empêche nullement d'être moi.
    Ce blog, c'est un peu comme une carte postale ensoleillé que tu envoies alors alors que tu as, en vérité, passé tes vacances sous la flotte :)
    J'aurais d'ailleurs également pu me retrouver à Cuba, en Russie, aux USA, ou dans quelques républiques bananières d’Afrique ou bien d'Asie centrale ; il faut bien que je bosse :)
    Et puis aussi n'être jamais parti à la découverte de l'Ouzbékistan, de la Birmanie, du Soudan ou de la Syrie ...
    Il faut parfois garder des liants ; rester ouvert ; un gouvernement n'est pas un peuple.
    Enfin, c'est coquasse de recevoir cette diatribe à 10 jours d'un vote dont le résultat pourrait définitivement faire de moi un apatride...

    Mais ta colère est saine et je la comprend volontiers...

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