Pour le touriste, Istanbul a, pour simplifier, au moins trois visages :
Au sud de l'estuaire de la Corne d'Or, on trouve la ville "historique" (Stambul), et ses vestiges byzantins et ottomans ; sa vie trépidante, de jour, autour des bazars et des grands monuments, et bien sûr ses hordes de touristes...
Passé le Pont de Galata, on trouve les quartiers "modernes".
Malgré quelques rares vestiges antiques (comme la tour génoise de Galata), c'est avant tout la bouillonnante histoire des 19e et 20e siècles que l'on croise au hasard des rues et des passages de Pera, Galatasaray, Tünel, Petits-Champs ou bien encore Taksim ! C'est l'Istanbul des restaurants, des bars et des théâtres, du shopping, des étudiants et des artistes ; une Istanbul trépidante le soir venu...
Plus loin au nord se développe depuis ces dernières années, et de manière exponentielle, de nouveaux quartiers résolument ancrés dans le 21e siècle, où la hauteur des tours rivalisent avec le gigantisme des centres commerciaux.
Enfin, de l'autre côté du Bosphore, sur la rive asiatique, s'étendent de nombreux quartiers, un peu plus calmes, dont Kadikoy et Uskudar. C'est une partie d'Istanbul que les touristes prennent malheureusement rarement la peine de visiter, happé qu'ils sont par la frénésie de l'autre rive... "l'européenne".