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pat l'expat à Istanbul - Page 5

  • Les antiques cités de Tlos et Pinara

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    On découvre Tlos au sommet de la montagne, coiffée d'une acropole qui domine la plaine. Les Ottomans y ajouterons plus tard la forteresse !

    De nombreuse tombes lyciennes  sont creusées dans l'éperon rocheux, dont celle, d'après la mythologie grecque, de Bellérophon, petit-fils de Sisyphe, maître de Pégase (le cheval volant) et accessoirement pourfendeur de la Chimère ! Rien que ça !

    Ici et là, quelques sarcophages ...

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  • Le village fantôme de Kayaköy ; Ölüdeniz et la vallée des Papillons

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    "Kaya" signifie pierre en turc, et "köy" village ; Kayaköy est le nouveau nom que l'on donna au village, après celui de Lebessus (l'antique cité lycienne) ou de celui de Livissi au 18e siècle.

    C'est une bien étrange impression que de se perdre au milieu des vestiges de ce village fantôme. Je préfère d'ailleurs employer le mot fantôme à celui d'abandonné, car ce qui se cache derrière ces ruines, c'est une histoire tragique et violente qui date d'à peine un siècle ! Toutes les âmes qui habitaient ces lieux en furent chassées dans la douleur ! 

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  • De Dalyan et Kaunos jusqu'à Fethiye

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    Avec Marmaris à 80 km et Kaş à 180, Dalyan devrait rester encore un temps à l’abri du tourisme de masse ;  et ce malgré le nouvel aéroport de Dalaman,  récemment agrandi, qui ne se trouve qu’à 23 km.

    J’imagine mal en effet que des visites soit organisées sur le site juste après l’atterrissage ou quelques heures avant l'enregistrement !

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  • La côte lycienne, si belle et chargée d'histoire

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    Dans les jours et semaines à venir, je vous propose de découvrir les principales villes modernes et sites antiques majeurs qui jalonnent, sur quelques deux cents kilomètres, le front côtier de l'ancienne Lycie s'étirant de Dalyan jusqu'à Antalya. 

     

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    De cette région, peuplée dès le 3e millénaire, on ne dispose que très peu de connaissances. La Lycie est mentionnée dans les textes hittites dès le 15e siècle av. J.-C., sous le nom de Lukka.  D'après Les Hittites, les Lukkas auraient fait partie des fameux peuples de la mer ; mais d'un autre côté l'étude de leur langue, typiquement anatolienne, montre une certaine parenté avec celle les Hittites !!

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  • Le Pont Yavuz Sultan Selim : que des superlatifs !

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    Une bonne idée de promenade par un beau dimanche d'été ensoleillé ! Le bateau part d'Eminonu pour rejoindre en moins de deux heures Anadolu Kavagı (en passant par Besiktas, Uskudar, Sarıyer, Kanlıca et Rumeli Kavagı).

    Une fois sur place, et passé les restaurants du village qui attendent impatiemment le touriste, une petite côte vous mène en moins de trente minute jusqu'aux ruines du fort Yoros d'où la vue sur le Pont Yavuz Sultan Selim est juste sublime.

    Après cette courte visite, vous aurez le choix de déjeuner à l'une des nombreuses terrasses autour du fort ou retourner au village et y attendre votre "vapur" du retour... 

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    Le pont Yavuz Sultan Selim, inauguré en août 2016 détient quelques records mondiaux, dixit Wikipédia : 

    • de la plus longue portée de tablier haubané : 1 408 mètres
    • du pont suspendu équipé des plus hauts pylônes : 322 m de hauteur
    • du plus long pont ferroviaire
    • du tablier le plus large : 58,50 mètres (8 voie pour les voitures et 2 pour le rail).

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  • L'Eglise Sainte-Irène, la première cathédrale de Constantinople

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    L'Eglise Sainte-Irène fut construite en 324 par l'Empereur Constantin Ier sur le site de la première église de la ville, elle même construite en lieu et place d'un temple païen dédié à Aphrodite.

    En 330, elle devient la première cathédrale de la nouvelle "Constantinople" et le restera jusqu'à la consécration en 360 de la toute première basilique Sainte-Sophie (celle que nous connaissons date de 537 !).

    Incendié en 532 lors de la sédition Nika, Sainte-Irène est reconstruite en 540 sous le règne de Justinien, avant d'être à nouveau détruite 200 ans plus tard par un tremblement de terre. C'est du VIIIe siècle que date sa forme actuelle.

    La structure originelle de l'Eglise Sainte-Irène préfigure de toute évidence celle de la basilique Sainte-Sophie, et l'on imagine aisément que les solutions techniques adoptées dans un premier temps par les bâtisseurs furent ensuite reproduites et portées à leur plus haut niveau.

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    A partir de 1453 (et la prise de Constantinople par les Ottomans), la cathédrale ne sera pas transformée en mosquée, comme il était d'usage, mais deviendra un arsenal militaire !

    Côté ouest, l'abside (décorée d'une unique grande croix en mosaïque, vestige de la période iconoclaste) est occupée par les gradins en pierre d'un synthronon où prenait place les membres du clergé.

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    L'album photo : L'Eglise Sainte-Irène

  • Le Musée Militaire d'Istanbul

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    Le Musée Militaire D'Istanbul (Askeri Müzesi) se trouve dans le quartier d’Harbiye, à 300 mètres de la station de métro Osmanbey ; Crée en 1726, c'est le plus ancien musée d’Istanbul. Il se situait à l'origine dans l'enceinte du Palais de Topkapı, et plus précisément dans l’Église Sainte-Irène, première cathédrale de Constantinople avant la construction de la Sainte-Sophie. 

    Le Musée militaire fut déplacé dans le bâtiment actuel en 1959, puis ouvert au public à partir de 1993.

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    Le bâtiment a été construit en 1841 pour abriter une académie militaire ; Mustapha Kemal Atatürk y a été formé, et une reconstitution permet d'imaginer sa salle de classe...

    Il comporte sur deux nivaux de très nombreuses salles où sont présentés, outre des tableaux panorama géants, plus de 10 000 armes, pièces d'armures et autres objets ayant trait à l'histoire militaire depuis les Huns d'Attila jusqu'à  la Seconde Guerre Mondiale, en passant bien entendu par la Bataille des Dardanelles ou bien la Guerre d'Indépendance turque.

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    Quelques dizaines de mètres de la fameuse chaîne qui barrait l'estuaire de la Corne d'or lors de la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453.

     

    L'album du Musée Militaire (ICI)

  • La Forteresse de Rumeli Hisarı

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    Rumeli Hasarı est une forteresse située au nord du quartier de Bebek. Elle a été construite par le sultan Mehmed II le Conquérant en 1452, un an avant sa conquête de Constantinople en 1453.

    Elle est située à l'un des point le plus étroits du détroit du Bosphore, juste en face de la forteresse Anadolu Hisarı sur la côte Anatolienne, une autre forteresse ottomane construite une cinquantaine d'année plus tôt par le sultan Bayezid Ier.

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    Cet éperon rocheux, qui avait d'ailleurs connu par le passé une fortification romaine, fut donc choisi par Mehmet II afin de barrer la route à tout renfort pontique souhaitant porter secours à Constantinople.

    La construction du fort, commencée en avril 1452, fut achevée seulement quatre mois plus tard, un record pour l'époque.

    Si le lieux est assez magique, la visite l'est nettement moins ! En effet, sous prétexte de futures restaurations (revenez dans 3 ou 4 ans !), tous les accès au tours et aux chemins de ronde sont fermés et les points de vues sont donc pour le moins très limités...

    Le (mini) album (ICI)

  • Le parc d'attraction Vialand - Isfanbul

    Situé derrière la Colline d'Eyup (comptez environ 30 minutes de trajet avec les navettes qui partent de la place Taksim), ce complexe inauguré en 2013 s'étend sur plus de 60 hectares. Si un peu plus d'un tiers de la surface est consacré aux attractions proprement dites, le reste est dévolu au commerce roi, à l'hôtellerie et la restauration, ainsi bien entendu qu'aux parking extérieur pour accueillir tous ces visiteurs-clients.

    Le centre commercial est d'ailleurs si étendu qu'on y a installé, sur quelques centaines de mètres, une petite ligne de tramway ! .

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    Rien de bien folichon, côté manège, dans ce parc principalement dédié aux familles. Les plus grands en recherche d'une bonne montée d'adrénaline se contenteront de seulement trois attractions : l'excellent star shape 360, la tour de chute (pas assez haute à mon goût) et le grand-huit, court mais survitaminé !

    Pour ce qui est de la zone commerciale, je n'y ai évidemment pas mis les pieds :)

    L'album : Parc d'attraction Vialand - Isfanbul 

  • Les Palais de Küçüksu et Beylerbeyi

    A l'occasion d'un petit tour sur le Bosphore, il serait dommage de rater la visite du Palais de Beylerbeyi qui, artistiquement, est largement aussi intéressant que son "grand frère", le Palais de Dolmabahçe.

    Le petit Palais de Küçüksu, quant à lui, vaut surtout le détour pour sa riche décoration extérieure.

    Dans les deux endroits, il est malheureusement interdit de faire des photos d'intérieur, ce que je trouve personnellement plutôt stupide, et pas vraiment dans l'air du temps...

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    Le Palais de Küçüksu que nous découvrons aujourd'hui a pris la place, en 1857, d'un palais construit en bois au siècle précédent et qui servait principalement de relais de chasse. Les ornementations des façades seront ajoutées quelques années plus tard.

    Au début de l'époque républicaine, c'est au Palais de Küçüksu que l'on logeait les invités d’État.

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  • Le parc miniature "Miniatürk"

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    Si le parc Miniatürk est destiné principalement à un public turc et plutôt jeune, il pourra également satisfaire les visiteurs de passage à Istanbul, si tant est qu'ils y passent plus de quatre ou cinq jours.

    En effet, sur la bonne centaine de maquettes présentées ici, la moitié d'entre-elles représentent des monuments qui se répartissent, non pas seulement à Istanbul, mais aussi sur l'ensemble du territoire turc, dans des contrées situées bien loin des habituelles routes touristiques de l'ouest et du sud. 

    Il y a d'ailleurs fort peu de chance que je puisse, avant mon départ prévu à l'horizon de l'été 2019, me rendre à Konya, Agri, Mardin, Nemrud, Erzurum, Manisa, Diyarbakır, Sivas ou encore Trabzon pour aller y admirer toutes ces merveilles !

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    L'album Miniatürk se trouve ICI

  • Le Musée Rahmi M. Koç

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    Vous prenez 25 000 m² d'anciens docks industriels (ainsi qu'une fonderie ottomane d'origine byzantine) sur la rive Est de la Corne d'Or et vous y installez des centaines de voitures, d'avions, de bateaux, de trains, de tracteurs, et puis un char et un sous-marin. Vous rajoutez quelques milliers des mêmes (mais cette fois-ci en miniature), puis des moteurs, des bielles et des pistons, des ancres, des machines outils, des jouets et des maisons de poupée, et aussi quelques souvenirs d'Atartürk. Vous secouez bien le tout, que vous décorez avec moult maquettes et objets divers du monde de l'astronomie, de la photo, du cinéma, de l'imprimerie, de l'informatique, de l’ingénierie, de la radio et de la télévision : vous obtenez alors le Musée Rahmi M. Koç !43.jpg

    On doit en effet l'essentiel (je ne suis pas certain que les maisons de poupée soit de son fait !) de cette unique et inclassable collection à ce milliardaire, aujourd'hui âgé de 88 ans et principal héritier de l'empire Koç légué par son père. La Koç Holding est le plus gros conglomérat  de Turquie et emploie aujourd'hui plus de 90 000 salariés !

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    C'est semble t-il en visitant le Musée Ford de Détroit (Michigan), lors de ces études aux États-Unis, que Rahmi Koç, collectionneur de trains miniatures depuis l'enfance, eut l'idée de créer un lieu dédié à l’histoire du transport, de l'industrie et de la communication.  Le musée a été construit en plusieurs phases qui ont été ouvertes au public entre 1994 et 2007.

     

    L'album : Le Musée Rahmi M. Koç